Si les présidents Emmanuel Macron et Willy Schraen
ont tous deux été réélus pour un second mandat,
la relation du couple ne sera pas la même qu’au cours du quinquennat précédent.
De binaire, la chasse va devoir dorénavant gérer une relation triangulaire :
Chasse-Exécutif-Législatif, aucun parti politique n’étant à même d’offrir une majorité au gouvernement.
Rappelons que les soutiens de Macron se divisent eux-mêmes, tout au moins, en trois blocs : Renaissance (30 %), Bayrou (8 %), Édouard Philippe (5 %). Gardons à l’esprit que le groupe présidentiel n’est pas uniforme.
Quant à la Gauche, quatre partis principaux la structure : la France insoumise (13 %), les Socialistes (5 %), les Verts (4 %), et les Communistes (2 %). Leur union n’est pas a priori pérenne.
Le Pen (15 %) et Les Républicains (11%) finissent de nous prouver (avec les divers à 7 %) que tous les débats idéologiques et sociétaux sont à même de trouver des majorités fluctuantes d’un sujet à l’autre.
La chasse va devoir apprendre à défendre ses intérêts non seulement dans les ministères mais aussi au parlement. Elle va devoir apprendre la complexité des rapports de force dans un cadre où l’idéologie animaliste a infiltré tous les partis. Au niveau micro, c’est député par député que nous allons devoir nous défendre. Au niveau macro, nous devrons coûte que coûte refuser que les animalistes se prennent pour des Docteurs Dolittle en ce targuant d’être les porte-paroles des animaux.
Dès que la sphère médiatique qui va s’emballer sur un sujet ou l’autre il nous faudra être prêt au combat. Et pour cela être unis. La Chasse, c’est un tout.
« Vivre, c’est lutter », disait Hugo.