DOSSIER Revue SHCF n°136 AUTOMNE 2020
Le 13 novembre dernier, Bernard Vallat, ancien directeur de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale), intervenait à l’Assemblée Nationale lors d’un séminaire sur le bien-être animal. Ci-joint quelques morceaux choisis de son intervention …
RENCONTRE avec Willy SCHRAEN, président de la FNC
Le mardi 1er septembre, le président de la Fédération nationale des chasseurs recevait Alexandre Col, président du Saint-Hubert club de France, pour discuter d’un été riche en événements anti-cynégétiques. La chasse a décidé de ne plus rester silencieuse et cela, visiblement, dérange !
par Marie-Hélène De CONIAC
Le 13 novembre dernier, dans les locaux de l’Assemblée nationale, les députés Didier Le Gac et Marc Le Fur ont conviés des hommes et des femmes d’horizons différents à s’exprimer : la rue d’Ulm, le Conseil national de l’alimentation, vétérinaires, lobbyistes, journalistes, juristes politiques, éleveurs et transformateurs de viande ainsi qu’un illustre membre du Conseil d’état. Un panel très large pour discuter d’un sujet brûlant de l’actualité : le bien-être animal.
par Antoine Lorgnier Du MESNIL
Longtemps synonyme de luxe, d’élégance et d’artisanat de quartier, la fourrure a été associée à partir des années 1990, et par le fait de campagnes et de légendes noires inventées par les associations animalistes, à la violence, la souffrance animale et la cruauté sans que la filière ne puisse répondre et sans qu’une contradiction ne soit apportée. Pierre-Philippe Frieh, porte-parole de la Fourrure Française, profite donc de l’initiative du Saint-Hubert club de France, pour dresser le portrait d’une filière responsable et fière des ses avancées en matière de bientraitance des animaux d’élevage.
Rencontre avec Cyrille Emery, délégué général de l’Association de défense des cirques de famille, directeur des affaires juridiques et de l’administration générale d’une collectivité territoriale et ancien avocat.
par Antoine Lorgnier Du MESNIL
Jean-Pierre Renault, 56 ans, est président du syndicat des naturalistes et taxidermistes de France (SNTF) depuis 2013. S’il aime travailler tous les animaux, il avoue une attirance particulière pour les oiseaux.Titulaire du titre de Meilleur ouvrier de France, il est aussi devenu en 2008 champion du monde de taxidermie avec un pigeon ramier. Il chasse en baie du mont Saint-Michel.
La plus noble conquête de l’homme fait,elle aussi, l’objet des affrontements avec les anti-spécistes et les animalistes. Si les premiers voudraient interdire toute forme d’exploitation (course, équitation, etc.), les seconds s’inquièteraient plus de son bien-être. Rencontre avec Jean-Roch Gaillet, docteur vétérinaire/MBA HEC et directeur général de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).
par Annie Charlez
En 2011, un certain Naruto prit un selfie dans une réserve indonésienne à l’aide du matériel du photographe britannique David Slater. Ce dernier publia l’autoportrait sans reconnaître les droits d’auteurs à Naruto. En 2015, l’affaire fut menée en justice devant la cour de Californie pour rétablir les droits d’auteur de l’intéressé. Naruto n’étant pas en mesure de revendiquer ses droits, c’est une association américaine, PETA, qui s’en est chargé, réclamant le reversement des profits perçus par David Slater à Naruto. Jusque-là, ce cas judiciaire peut sembler absolument banal. Seulement Naruto n’est pas un être humain. C’est un animal – précisément un macaque crêté- dont l’association animaliste PETA s’était d’office reconnue compétente pour défendre les droits. Le juge fédéral de San Francisco a indiqué qu’il n’y avait aucune raison d’étendre le droit d’auteur aux animaux et a finalement donné raison au photographe qui devrait recevoir une compensation pour l’utilisation de ses photos sur internet. Cette histoire montre à quel point le regard porté sur les animaux évolue dans le monde occidental et fait évoluer notre droit.
Le mouvement pour les droits des animaux soutient que tous les êtres sensibles ont le droit fondamental à ne pas être traités comme la propriété d’autrui. Cela signifie que doit être aboli – et non pas simplement réglementé – toutes les pratiques d’exploitation animale parce qu’elles supposent que les animaux sont la propriété des humains. Néanmoins des nuances existent.